Combat pour une eau potable en permanence pour toute la population
Évaluation du comité de suivi des travaux et de gestion (CSTG) de l’adduction en eau potable (AEP) de Bawa-Findo
Le Colonel Maire Gisèle Tsangue a réuni au sein de l’hôtel de ville : ses adjoints, le représentant du Sous-préfet de l’arrondissement de Babadjou, les Chefs service publique de l’eau Eugene Ngouffo et service technique Pascal Ramos Motsou de la Mairie, le Chef du village Bamepa’ah, les représentants des Chefs des villages Bawa et Bamedousso, le président du CSTG de l’APE de Bawa-Findo et ses membres.
L’objectif de cette importante rencontre était de
1. repréciser les rôles de chaque partie dans la convention de partenariat entre la Commune et le CSTG de l’APE de Bawa-Findo ;
2. Comprendre la raison de la baisse croissante du débit d’eau sur ce réseau ;
3. trouver des pistes de solutions pour palier à ces manquements.
Des échanges, on retient que :
– les réserves d’eau ont considérablement diminuées à cause des changements climatiques et la forte activité agricole dans les paysages des monts Bamboutos. D’où la nécessite d’aménager d’autres sources pour renforcer le réseau.
– de multiples sabotages sont fréquents sur le réseau. Ces sabotages permettent aux agriculteurs d’utiliser l’eau potable pour irriguer leurs cultures.
– des personnes étrangères au CSTG interviennent sur le réseau et effectuent des branchements clandestins.
– des personnes vandalisent le réseau en mettant des vannes d’arrêt qu’ils enfouissent dans le sol ce qui nécessitent des jours pour retrouver ces goulots d’étranglements.
– la destruction du réseau d’approvisionnement sur près de 2 km par la société Buns qui oppose un refus de réparer, pour un coup de réparation très élevé que le projet ne peut supporter. Une situation qui préoccupe énormément les Babadjou.
Plusieurs recommandations ont été prises pour maintenir l’approvisionnement continu de l’eau aux populations dont les plus saillantes sont :
1. Actes nécessitant dorénavant l’avis préalable du président du CSTG :
– tout nouveau branchement sur le réseau sur la base d’un devis de l’artisan réparateur ;
– tout encaissement des frais de branchement au réseau par la micro-finance où est logé le compte du CSTG ;
– tout dépannage des pannes constatées par les artisans réparateurs sur le réseau.
2. La nécessité de recruter de nouveaux artisans réparateurs vu l’étendu de ce réseau. Ce qui permettra d’affecter à chaque zone du réseau un artisan réparateur.
3. Le président du CSTG doit saisir tous les clients détenant de l’argent à verser dans le compte et leur rappeler que leur efforts contribuent à financer le service de l’eau, gage de la fourniture continue de ce précieux liquide.
4. Une sommation par voie d’huissier doit être servie à toute personne qui intervient sur le réseau sans autorisation du président.
5. Le président et ses artisans réparateurs doivent sortir une grille des coûts de paiement des dépannages en fonction de la typologie des pannes.
6. la Commune recherche les financements pour le projet de renforcement de ce réseau par les nouveaux captages ;
7. Identifier ceux qui utilisent l’eau pour arroser les cultures et les désabonnés.
8. Saisir pour une nième fois l’entreprise Buns, la mission de contrôle du marché et les autorités administratives pour que la secteur du réseau endommagée par les travaux soit rétablie.