Le Colonel Maire Gisèle Tsangue officiel redéfinit la gouvernance de proximité avec une initiative audacieuse et saluée par la population : le concept « SOIR AU VILLAGE ». Un concept bien plus qu’une tournée de courtoisie. Un geste réfléchi, assumé et structuré.
La principale activité économique à Babadjou étant l’agriculture, les quartiers se vident en journée au profit des champs et des jardins. Mais dès 15 heures, une transformation s’opère. Les carrefours se remplissent. Ils deviennent les véritables métissages de la vie sociale et économique. On y retrouve des buvettes de fortune, des tables improvisées autour du vin blanc de raphia, des braises fumantes où grésillent poissons, rats, porcs, poulets et bœufs. Ces lieux sont bien plus que des points de vente : ils sont les supermarchés du peuple, les agoras du quotidien.
C’est dans cette ambiance authentique que le Col. Maire choisit d’aller à la rencontre des citoyens. Elle va s’asseoir sur les bancs en bois, partage un verre, écoute un vendeur, une braiseuse, un jeune déscolarisé ou une mère fatiguée. Elle observe, questionne, écoute, échange, recueille les doléances et sent le pouls réel de sa Collectivité tout en palpant du doigt ce que vivent réellement les Mbafung. Une immersion totale, sincère, presque militante.
La semaine dernière, c’est au Carrefour Bamedou, au lieu-dit « Bar Maître », que le concept s’est déployé avec la visite du Colonel Maire. Sans protocole excessif, sans fanfare, elle s’est rendue sur les lieux en fin d’après-midi. Entourée des populations locales, elle a pris le temps d’échanger, de prendre note des doléances : amélioration des voies, besoins en éclairage public, accès à l’eau potable, encadrement de la jeunesse. Chaque parole, chaque geste, chaque regard est pris en compte.
Cette méthode directe et conviviale réduit la distance entre l’élue et ses administrés, et elle crée une nouvelle dynamique de confiance et une démonstration de leadership de terrain, de proximité incarnée et de gestion participative, essentielles à tout projet de développement durable et inclusif.
À Babadjou, la Mairie ne se ferme pas à 16h. Elle s’ouvre dans les quartiers, au crépuscule, là où bat le vrai cœur du peuple.