Ce soir-là, le Colonel Maire Gisèle Tsangue officiel n’était pas dans son bureau jusqu’à 20 heures comme à son habitude. Elle était au cœur du village Ngangong, dans l’un de ses carrefours les plus emblématiques. Là où l’un des meilleurs vins blanc de raphia made in Babadjou coule, où les grillades crépitent, et où les voix du peuple s’élèvent.
Dans le cadre de son concept « Soir au village », elle est allée à la rencontre de ses citoyens, sans protocole, pour écouter, discuter, partager. Elle a pris le temps d’échanger sur les réalités de Babadjou en général et singulièrement de ce village, les attentes des habitants, les défis à relever et les projets à construire ensemble.
Pourquoi le soir ? Parce qu’à Babadjou, les journées sont pour les champs, et ce n’est qu’en fin d’après-midi que les quartiers reprennent vie. Le Maire l’a bien compris : pour être proche du peuple, il faut vivre à son rythme.
Le carrefour Ngangong, réputé pour sa vie nocturne populaire et sa diversité économique, est devenu le symbole vivant d’une gouvernance de proximité. Une immersion totale dans la vie réelle, au milieu des jeunes, des femmes, des hommes.
Aujourd’hui, grâce à cette approche de proximité, la Mairie n’est plus une structure distante : elle est présente, dynamique et résolument tournée vers ses citoyens.
Avec « Soir au village », la Maire ne fait pas que marquer les esprits. Elle renforce le lien avec les citoyens, sur le terrain, là où se construit l’avenir.
Ce soir-là à Ngangong, la Mairie s’est déplacée jusqu’au peuple. Et le peuple a répondu avec fierté, gratitude, reconnaissance et espoir.