La semaine dernière, la stratégie de terrain a conduit le Col. Maire au bar Black Jesus, sur la route Totchi-Fouo. Là, elle a découvert avec admiration un jeune entrepreneur local qui, au lieu de céder au découragement ou à l’oisiveté, a investi dans un bar, aussitôt que la Mairie a fait passer la route dans son quartier. Une initiative qui, à première vue, peut sembler modeste, mais qui est en réalité porteuse d’un dynamisme économique local inestimable.
Ce coin d’ordinaire silencieux s’est transformé en un point chaud de discussion citoyenne. C’est ici, entre les effluves de plantations de maïs et de vivres, que le Col. Maire Gisèle Tsangue officiel a passé sa soirée avec les habitants rencontrés sur place, dans le cadre de son concept « Soir au village ».
Elle a vu en ce bar ouvert à la veille de sa visite, un geste fort d’entrepreneuriat local, un exemple à encourager. Touchée par la vision de ce jeune, elle a promis l’installation de lampadaires solaires pour sécuriser et illuminer ce carrefour, afin qu’il continue de vivre aussi bien de jour que de nuit.
Les populations témoins de la scène ont été envahies par une lourde émotion qui les a poussée dans les bras du Col. Maire. Après ces scènes de joie empreint de surprise, suivi le temps des doléances où le Col. Maire a écouté, interrogé, pris des notes, et surtout : promis ce qui peut être tenu.
Ce type d’acte n’est pas anodin. Il témoigne d’une vision habile où le développement part de la base, où chaque citoyen est vu comme un acteur de la transformation collective. En allant à la rencontre de ses populations dans leur quotidien, Gisèle Tsangue donne un signal fort : la Mairie ne commande pas depuis le haut, elle écoute et co-construit.
Loin des discours figés, « Soir au village » incarne une tactique vivante, interactive, et profondément humaine. Une démarche qui mérite d’être saluée, car elle redonne à la fonction de Maire sa dimension la plus noble : être au service du peuple, dans le peuple et avec le peuple.